J’ai parfois un peu honte de la facilité presque déconcertante avec laquelle je réalise en général ma généalogie. Depuis un peu plus d’un an, en fait depuis la mise en ligne des archives de l’Orne et de celles, nombreuses, qui ont suivies, j’avance à bien plus grand pas qu’auparavant.

Mais comment faisait-on sa généalogie avant ? Je veux dire, vraiment avant !

Un exemple de l’évolution des pratiques, avec l’acte de mariage de Daniel Combelle et Catherine de Pouget, le 22 juillet 1683 à la paroisse Saint-Pierre de Montpellier, que j’avais déjà eu le plaisir d’évoquer dans ce billet.

Louis-Guillaume Piéchaud (né en 1811) [1] :

« […] voici l’acte de son mariage parfaitement conforme à l’original et tel que nous l’avons obtenu par les bons soins de notre excellent ami l’abbé Arrou chanoine honoraire d’Auche [2] qui allant prêcher le carême de 1874 à la paroisse de St-Pierre de Montpellier voulut bien faire les démarches nécessaires pour me procurer cette pièce importante […]. »

Raphaël Piéchaud (né en 1982) [3] :

« […] voici l’acte de son mariage parfaitement conforme à l’original et tel qu’exporté en jpeg depuis le site des archives départementales de l’Hérault (archives.herault.fr) : après avoir cliqué sur « Archives en ligne » dans le menu, je sélectionnai « Registres paroissiaux et d’état civil ». Dans le formulaire, j’indiquai la ville de Montpellier et la paroisse de Saint-Pierre, cochai « Mariages » comme type d’acte, puis saisis : 1683, en date exacte. Je lançai alors la recherche. Deux registres correspondaient : j’essayai le premier et après avoir parcouru quelques pages je tombai sur la vue 111 qui me permit de me procurer cette pièce importante […]. »

Bon. Vu comme ça, ma façon de procéder paraît plus longue à raconter. Mais je vous assure que c’est plus simple sur internet qu’en passant par ce bon abbé Arrou.

Notes

[1] Extrait des mémoires manuscrites de Louis-Guillaume Piéchaud.

[2] Sic

[3] Extrait du blog tapuscrit de Raphaël Piéchaud.