Pour faire suite à mon précédent billet et toujours en repompant reprenant sympathiquement l’idée de Maïwenn, voici quelques pratiques, bonnes ou mauvaises, dont j’ai l’habitude en généalogie :

Utliser le code Insee pour les lieux

Depuis environ 2 ans et demi, j’utilise le code Insee pour identifier les lieux, et non pas le code postal qui n’est pas assez précis et qui en plus n’existait pas à l’époque de nos ancêtres (bon ok, le code Insee non plus).

Accumuler les actes sans saisir les individus dans mon logiciel

Une fois que je suis lancé dans la pêche aux actes, j’amasse le plus d’actes possibles, je remonte au plus loin. Et une fois que je considère avoir bien avancé, je me décide à analyser tout ceci et à saisir mes nouveaux ancêtres et collatéraux dans mon logiciel de généalogie. Ça me permet de réfléchir à froid aux liens de parentés, de prendre du recul sur d’éventuels homonymes ou erreurs, etc.
L’effet pervers ? Cela fait des mois que j’accumule une somme considérable d’actes de baptême, naissance, mariage, décès, inhumation, avec un paquet de nouveaux ancêtres identifiés… Sans aucune mise à jour dans mon logiciel ou mon arbre en ligne chez Généanet !

S’appuyer sur un arbre généalogique sommaire pendant les recherches

Pendant mes recherches dans les registres d’état-civil/paroissiaux, j’utilise un arbre basique, sur une feuille A4, pour visualiser d’un coup d’œil les noms des ancêtres que je cherche, les dates estimées de naissance / mariage / décès, et surtout les actes qui me manquent. Ce qui fait que même sans mettre à jour ma base généalogique, j’ai tout de même une très bonne représentation graphique de mes différentes branches :)

Ne pas archiver les documents physiques

J’ai quelques « cartons » ou pochettes contenant divers papiers de famille parfois anciens. Je n’ai par contre pas encore planché sur une solution de nommage et d’archivage, qui me permettrait :

  • d’inventorier tous mes documents d’archives (physiques et numériques)
  • d’attribuer à chaque document une cote
  • d’organiser mes archives dans une base de données permettant de faire des recherche par période, patronyme, type de document, etc.
  • idéalement d’effectuer une transcription de certaines archives écrites et d’inclure le texte dans la base de données, pour une recherche plein-texte !

Trop faire confiance aux âges au mariage ou au décès

J’ai une certaine tendance à considérer les âges au mariage ou au décès comme exacts à un ou deux ans près. D’expérience, c’est étrangement souvent le cas, même pour des ancêtres morts à plus de 70 ans. Et pourtant je suis déjà tombé sur des âges au mariage un peu surprenants (4 ou 6 ans de différence par rapport à l’âge réel) pour de jeunes tourtereaux. Je n’ai par contre pas encore eu la chance de tomber sur des « centenaires » en réalité âgés de 80 ans.

Croiser les actes / sources

Je ne me base jamais sur un seul acte de naissance ou de décès pour déduire définitivement le nom des parents : je confirme au possible en couplant les actes avec l’acte de mariage, pour éviter d’avoir affaire à une erreur de rédaction ou à un homonyme (ce qui m’amène au point suivant).

Haïr les homonymes

Je les hais mais surtout j’en ai peur ! Voyez ces affreux cas d’homonymie dénichés par Cocojobo. Mais quitte à me tromper, je préfère encore confondre un ancêtre avec son frère / sa sœur que de carrément me tromper sur ses parents et me lancer dans une branche erronée !

Ne pas mettre à jour ma bibliographie

J’avais commencé à réaliser (sous Word) une bibliographie généalogique pour lister et classer tous les ouvrages utiles, consultés ou à consulter :

  • généralités sur la généalogie
  • ouvrages thématiques sur les régions, les métiers, les populations en rapport avec mes ancêtres
  • ouvrages sur les lieux de vie de mes ancêtres (monographies de villages, etc.)
  • ouvrages, feuillets et manuscrits écrits par mes ancêtres
  • ouvrages citant des ancêtres ou des collatéraux
  • etc.

Et puis cela fait un bout de temps que je n’ai pas mis à jour ma biblio. C’est bien dommage et ça vaudrait le coup que je m’y penche à nouveau, en utilisant plutôt cette fois un logiciel adéquat (une base de donnée bibliographique ?).

Oublier d’identifier les personnes sur les photos

Je bénis ceux qui pensent à noter le nom des individus au dos d’une photo… et pourtant je ne le fais pas toujours sur mes propres photos.

Promis je vais faire des effort sur les mauvaises pratiques !