La situation d’Haïti depuis le tremblement de terre du 12 janvier dernier semble absolument catastrophique. Évidemment, les catastrophes naturelles dans le tiers-monde sont souvent plus dramatiques qu’ailleurs, car la pauvreté, les mauvaises infrastructures de transport ou de communication, les zones d’habitat précaire sont autant de facteurs qui alourdissent les bilans et rendent difficile l’aide aux victimes.

Si vous souhaitez faire un don pour aider aux missions humanitaires en cours, voici quelques adresses :
Croix-Rouge Française
Unicef
Fondation de France
page mise en place par Google (dons, liens d’associations…)

La situation d’Haïti est terrible car cette moitié d’île est un des pays les plus pauvres de la planète. Et l’on ne peut nier, à la France notamment, une part de responsabilité assez indécente.
Haïti proclama son indépendance en 1804 après de nombreuses batailles contre les troupes de Napoléon, et devint la première république à majorité noire. Les armoiries d'Haïti (source : Wikipédia Au cours de son histoire, Haïti a connu instabilité politique et marasme économique : insurrections, coups d’état, dictatures. Sans oublier cette gigantesque indemnité de dizaines de millions de francs-or que le pays dû consentir à la France pour voir son indépendance enfin reconnue. Une « dette » qu’Haïti mit des décennies à payer à force d’emprunts qui firent larver son développement.

Tout n’est bien sûr pas imputable à la France, mais comment ne pas imaginer dans quelle situation plus acceptable pourrait se trouver Haïti si un tel poids financier n’avait pas pesé si lourdement ?

Je ne connais pas ce pays. Quelques passages d’Histoire oui, comme beaucoup d’entre nous. Pourtant son nom actuel, Haïti, ou son ancien nom colonial, Saint-Domingue, je les ai parfois croisés dans ma généalogie. Jusqu’à présent je n’y ai trouvé aucun ancêtre né, marié ou décédé. J’en connais pourtant deux qui auraient probablement été interpelés plus que d’autres par ce terrible séisme.

Né en 1779 à Saint-Flour dans le Cantal, Jean-Baptiste Passenaud (arbre) devint chirurgien militaire. Il servit notamment à Saint-Domingue à partir de mars 1803, très certainement dans les troupes françaises contre qui luttaient celles du haïtien Jean-Jacques Dessalines.

Né en 1822 à Margaux en Gironde, Ferdinand Cardez (arbre) devint négociant. De 1898 à 1903, il fut consul général de la République d’Haïti à Bordeaux.