Les recherches généalogiques révèlent parfois des coïncidences étalées sur plusieurs décennies et générations.

En consultant le contrat de mariage (1828) de mes ancêtres François Henry CHAMBRON et Gabrielle Augustine Adèle DESGROUX, passé devant notaire à Paris, je m’aperçois que la future mariée est domiciliée rue de Bussy au n° 28 chez M. Ledoux, marchand de nouveautés.
Les archives de Paris proposent en ligne le cadastre par îlot (1810-1836), ce qui permet de localiser précisément l’immeuble au n° 28 sur le plan du cadastre ancien, puis de repérer l’emplacement (les immeubles ont changé depuis 1828) sur une carte récente.
La rue de Bussy (aussi orthographiée « Bussi » sur le cadastre ancien) est en fait l’actuelle rue de Buci (6ème arrondissement), les différentes orthographes sont encore aujourd’hui visibles sur un immeuble, avec cette ancienne gravure du nom de la rue :

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La rue de Buci donc ? Elle est à deux pas de la rue où vécurent mes grands-parents maternels (qui n’étaient pas Parisiens d’origine) à partir du courant des années 1950. Ma grand-mère était l’arrière-arrière-petite-fille de Gabrielle Desgroux.

Rien de bien sensationnel comme coïncidence après tout… Mais j’ai trouvé plus amusant !

Le notaire chez qui le contrat de mariage a été passé est Me Louis Jean Marie Morel d’Arleux, tête d’une longue lignée de notaire parisiens. Nous étions donc en 1828.
Quelques semaines après avoir consulté cette archive notariale, j’apprends que mes oncles, enfants dans les années 1950, avaient fréquenté dans leur jeunesse les fils d’un notaire. Un certain Me Morel d’Arleux :-)

Une sorte d’implexe généalogique relationnel ?